VIème Biennale Internationale de Dentelle
Mais parlons un peu de la restauration : dans le châpiteau des
commerçants, il y avait un stand très spécial : celui des jeunes propriétaires de la
"Case-Bambou", restaurant créole de Valenciennes. Vous pouviez y déguster un
excellent petit planteur (cocktail à base de ruhm), des accras de morue, des rougails de
saucisses, ... Dommage, après quelques années, ils changent complètement de genre de
cuisine en faisant à partir de la rentrée de la cuisine "Chti" !
Bien sûr il y avait un barbecue tenu de main de maître par Henri, un bénévole venu de
la Calamine en Belgique.
Côté friterie c'était Félix, le mari de Joëlle dentellière à Sebourg, qui gérait la cuisson et Réjane qui faisait le service. Si vous aviez envie d'un petit dessert, pas de souci, vous étiez les bienvenus au stand tenu par les épouses Papillon et Quenderff.
Nous voici lundi, dernier jour de notre week-end dentellier. Le lundi Matin est traditionnellement consacré au stage dispensé par les invités d'honneur, cette année deux stages complètement différents proposés par la Slovaquie. |
Côté classique, c'est Terezia et sa grand-mère Alzbeta qui assuraient ces quelques heures très appréciées de nos dentellières. En regardant le piquage, vous vous dites "pas de souci, cela ressemble étrangement au Cluny". Certes, mais la façon de travailler est tout à fait différente, si bien que l'on apprend et découvre toujours des nouveautés. C'ets le but de cette matinée.
Côté contemporain, c'est Jana qui a géré ces trois heures avec sa bonne humeur
habituelle. Chaque dentellière choisissait un des nombreux dessins mis à disposition.
Puis Jana installa sur les tables des fils métalliques et fils de cuivre de différentes
grosseurs et en avant pour débuter la dentelle.
La langue n'est pas un obstacle : tout le monde à réussi à travailler façon slovaque
et ce dans les deux stages. Alors bravo aux dentellières et à leur professeurs.
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