Saint-Saulve le 17 septembre 2000
Lors du congrès International des collectionneurs de Fers à Repasser, des dentellières et des "travailleuses" de dentelles de différentes régions étaient venues afin de faire la démonstration de leur talents.
Parmi elles, une dame venue de la Rochelle (Charentes Maritimes) pour cette merveilleuse démonstration qu'est la fabrication d'un "capot marendé". Il faut environ huit heures de travail pour la réalisation de ce travail.
La confection du "capot marendé" |
La coiffe terminée |
Mme Henriette Genest venue spécialement de Tours, est lingére-repasseuse et blanchisseuse de métier.
Les trois premières photos montre l'étape du paillage : on plisse la dentelle à l'aide de tiges en acier (autrefois avec de la paille, d'où le nom), puis on ajuste les motifs pour que tout soit bien droit, on pose par dessus la dentelle un linge humide et on repasse à l'aide d'un fer approprié. Laisser refroidir avant de retirer les tiges.
PS : cela ressemble à une recette de cuisine, mais essayez et vous verrez, c'est vraiment très difficile.
Puis, Mme Henriette, nous a fait une démonstration de "Glaçage" de col. Le col est préalablement lavé et amidonné avec du borate de sodium mélangé à de l'amidon de riz en cristaux. La semelle du fer à repasser est enduite de cire d'abeille. Le résultat est surprenant : le col, bien qu'en coton, brille comme du plastic !
Mme Henriette Genest était venue avec sa collection de bonnets datant de 1800 à 1900. Le détail ci-dessous montre la dentelle de "Malines" ornant l'un d'eux.
Vous pouvez retrouver prochainement le livre de Mme Genest dans la rubrique "Bibliographie"
Bien évidemment, il s'agissait avant tout d'une exposition sur les Fers à repasser, aussi je vais vous en montrer quelques uns !
XVIéme siècle : |
XVIIIéme siècle : |
XIXéme siècle : Fer à chapeau : chauffé au gaz, il est utilisé pour redonner le brillant au haut de forme. |